29 juin 2000 – Loi sur la clarté référendaire

Il y a vingt ans, jour de la honte à Ottawa ???⚜️

Le 29 juin 2000, l’inique Loi sur la clarté référendaire était sanctionnée.

Sur initiative du régime libéral des Chrétien, Dion, Martin, Gagliano, Coderre et consort, et avec l’appui du Reform Party (ancêtre du Parti conservateur) et du NPD, le Canada cadenassait la démocratie québécoise en lui imposant son veto sur tout futur référendum en se permettant de juger de la clarté de la question posée et de la majorité exprimée en faveur de l’indépendance.

Le hic, c’est qu’aucun chiffre n’était avancé sur ce qu’était une majorité claire… Aussi bien dire qu’Ottawa se gardait la porte ouverte pour refuser coûte-que-coûte le choix de la nation québécoise.

Cela s’inscrivait dans la grande contre-offensive post référendaire d’Ottawa, visant à mettre fin à la dynamique d’affirmation québécoise initiée avec la Révolution tranquille.

Après 1995, Ottawa a tout fait pour nous replacer au rang de province comme les autres : coupures dans les transferts aux provinces (dont, au premier chef, en santé), sabotage de la diplomatie québécoise, propagande massive (programme des commandites), le tout en accentuant la centralisation. Le Clarity Act constituait le volet légal du plan de mise au pas.

Le Canada se réservait la position du seul État en puissance, tandis que le Québec allait être condamné à la gestion des pertes.
N’en déplaise à Ottawa, nous aurons notre pays français, libre et indépendant, et c’est entre Québécoises et Québécois que nous le déciderons.

Qu’Ottawa garde ses diktats pour lui, ils ne représentent que bien peu pour nous à côté des volontés de notre peuple, le seul à même de décider légitimement de son avenir.