Protéger la gestion de l’offre, pour une agriculture à échelle humaine

Le candidat du Bloc québécois et député sortant, Simon-Pierre Savard-Tremblay, s’engage, dès le retour du Parlement, à redéposer en priorité un projet de loi protégeant intégralement la gestion de l’offre, afin d’éviter que nos agricultrices, agriculteurs, transformatrices et transformateurs, ne soient encore sacrifiés par Ottawa.

Accompagné de producteurs de la région, il a livré un vibrant plaidoyer en faveur de ce système qui, en limitant les importations de certains produits agroalimentaires tels les produits laitiers, les œufs ou la volaille, permet un approvisionnement stable pour les consommateurs québécois. « La gestion de l’offre, c’est le plaisir de manger des produits d’ici, par des gens d’ici, a-t-il lancé. Notre projet de loi permettrait de préserver la rentabilité de plus de 6000 entreprises agricoles québécoises qui opèrent selon ce modèle, dont plusieurs se retrouvent dans notre région, capitale agroalimentaire du Québec. C’est une solution simple pour favoriser l’agriculture à échelle humaine et protéger nos fermes pour plusieurs générations, et cela, sans aucun coût pour les citoyens. »

Le projet de loi bloquiste a été rendu nécessaire après qu’une série de brèches contenues dans trois accords commerciaux consécutifs avec l’Europe, dix pays de la zone Pacifique ainsi qu’avec les États-Unis et le Mexique, ait été consentie. « Nous avons présenté à deux reprises un projet de loi simple, qui interdit aux négociateurs canadiens de sacrifier davantage de parts de marché pour ces produits. Je les ai portés avec détermination, rappelle M. Savard-Tremblay. Les deux sont morts au feuilleton, n’ayant pas franchi toutes les étapes nécessaires avant le déclenchement des élections de 2021 et de 2025. Nous avons vu les députés conservateurs utiliser des méthodes douteuses pour retarder l’étude en comité, et, lors de la dernière session, les sénateurs libéraux bloquer le projet de loi, pourtant dûment adopté par la Chambre des Communes, lors de l’étude au Sénat. Nous poursuivrons le travail. »

Une adoption avant l’été 2025
Il exige que les autres partis aspirant à former un gouvernement s’engagent formellement et
irrévocablement à reprendre le projet de loi déposé lors de la dernière législature, en vue d’une adoption immédiate et d’une priorisation au Sénat afin que la loi reçoive la sanction royale avant l’été 2025.

« Nous avons récemment entendu le chef libéral Mark Carney affirmer que nous n’avions pas besoin d’un projet de loi, que l’on pouvait se fier sur sa promesse de la protéger, affirme celui qui a œuvré comme vice-président du Comité permanent du commerce international lors de ses deux derniers mandats. Cette promesse-là, nous agriculteurs l’ont déjà entendue trop de fois, quel que soit le gouvernement en place, et souhaitent sa préservation. Le nouveau chef libéral n’en n’a que pour l’automobile ontarienne, je me permets de douter qu’il se tiendra debout pour les Québécois devant les américains lors des prochaines négociations de libre-échange. Il devra pourtant comprendre qu’au fil des ans, les petites parts de marché cédées à chaque nouvel accord, ces “petites brèches”, comme ils le disent, ont fini par former un cratère dans un système qui fonctionne toujours, mais qui ne saurait être davantage attaqué. »

Le Bloc québécois propose également plusieurs autres mesures bénéfiques pour le secteur agricole, dont un soutien à la relève agricole, le développement de l’automatisation et la capacité d’abattage local, l’abaissement de la taxe d’accise des microdistilleries québécoises, l’amélioration des programmes de gestion des risques tels qu’Agri-Stabilité, ainsi que la possibilité d’obtenir des permis sectoriels régionaux ouverts pour les travailleurs étrangers temporaires.

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