Je me souviendrai toujours de ce 6 novembre 2018 où j’ai perdu un ami et où le Québec a permis un homme d’État aux convictions de fer et à l’érudition remarquable.
J’ai connu monsieur Landry en 2003 alors qu’il était chef de l’opposition officielle à Québec et que je n’avais que 15 ans. Il est ensuite progressivement devenu un ami, tout au long de ma vie de jeune militant, puis d’intellectuel indépendantiste. Mes conversations avec lui, notamment le long du fleuve à son domicile à Verchères, demeurent marquantes pour moi.
J’ai conservé sur mon téléphone cellulaire un message vocal de sa part où il m’encourageait à me lancer en politique et m’accordait son soutien le plus total. Ce n’est finalement que quelques mois après son décès que je l’ai fait.
Monsieur le premier ministre, nous reprenons aujourd’hui votre héritage et nous mènerons le Québec là où vous rêviez tant de le voir arriver.
