Emplois d’été Canada 2020 : un demi-million de dollars pour Saint-Hyacinthe—Bagot
Alors que les étudiantes et étudiants ayant bénéficié du programme ont terminé leur saison, l’occasion est bonne de tirer un bilan du programme qui, cette année, s’est déployé dans un contexte bien particulier.
Plus d’un demi-million de dollars d’investissements ont permis la création de 138 emplois pour les jeunes de la circonscription de Saint-Hyacinthe—Bagot.
Je considère comme une grande victoire le financement de la quasi-totalité des projets recommandés alors que la gestion chaotique du programme a été décriée partout au pays. La somme a bénéficié à 86 organismes, entreprises et institutions de secteurs variés, allant de l’agro-alimentaire aux services communautaires en passant par les arts et spectacles.
Ces embauches permettent à ces jeunes de 15 à 30 ans d’acquérir une expérience de travail décisive et valorisante, et offrent un soutien significatif aux employeurs, dont plusieurs ont été gravement touchés par les impacts de la pandémie. Pour plusieurs travailleurs, il s’agit d’un premier emploi, et les bénéfices sont indéniable à la fois pour l’intégration et l’implication de ces nouveau employés et pour le développement économique régional.
La COVID-19 a eu des impacts importants sur le processus, qui a subi quelques ratés à la ligne de départ. S’il est compréhensible que certaines étapes initiales aient été retardées vu les incertitudes et changements engendrés
par la crise, les cafouillages et les importants délais dans l’attribution des budgets sont inexcusables.
par la crise, les cafouillages et les importants délais dans l’attribution des budgets sont inexcusables.
Malgré les pressions incessantes du Bloc Québécois, dont une lettre ouverte publiée le 16 juin dans plusieurs médias que j’ai signée avec mes collègues du caucus, les premières réponses sont arrivées au mois de mai, et plusieurs se sont fait attendre et sont arrivées par vague, au compte-goutte jusqu’en juin, soit beaucoup plus tard que l’habituel mois d’avril, déplore le député. De plus, bien que l’accès au programme ait été élargi, ce dont nous nous sommes réjouis, les budgets n’ont pas été augmentés malgré les temps difficiles. Dans un contexte où les besoins de main-d’œuvre étaient particulièrement importants, les modifications annoncées ont créé plus d’obstacles qu’elles n’en ont réglés.
En subventionnant à 100 pour cent les emplois publics et privés plutôt que 50 pour cent, sans toutefois bonifier l’enveloppe, le nombre d’emplois créés a été réduit dans plusieurs circonscriptions. De plus, des confusions au niveau des communications ont empêché certains organismes d’obtenir leur financement.
Heureusement, nous avons assuré un suivi serré, et tous les demandeurs et demanderesses recommandés de notre région se sont vu accordés un budget, bien qu’un petit nombre de projets aient dû être retirés. Je suis fier d’avoir pu contribuer à la création et l’orientation de ces emplois, et il faudra s’assurer que le processus se déroule sans accroc l’an prochain.