Bombardier : de l’aide, oui, sous conditions

Ottawa envisage de délier les cordons de la bourse pour venir en aide à Bombardier après le licenciement de 2500 travailleurs, hier, majoritairement au Canada. Les travailleurs mis à pied sont des victimes collatérales de la crise engendrée par la COVID-19. Il faut qu’Ottawa vienne en aide à l’aérospatiale, grande fierté québécoise.

Mais une chose est claire : il devra y avoir des conditions à toute aide future. Cet argent devra bénéficier aux travailleurs et à l’innovation, pas aux hauts-dirigeants, et les activités devront demeurer chez nous. Cette chose étant dite, on voit qu’Ottawa est bien plus pressée par le secteur pétrolier que par notre industrie stratégique…