Le Canada est un État pétrolier qui tarde à prendre le tournant vers les énergies propres. De son côté, le Québec est l’un des États les mieux outillés pour faire face à la crise climatique. Cette position avantageuse nous la devons à notre hydroélectricité, mais aussi à la richesse naturelle inestimable que représente notre forêt. Malheureusement, les intérêts de l’État pétrolier canadien l’emportent trop souvent sur ceux de l’État forestier québécois.
Au cours de l’année qui vient, nous proposerons une stratégie de relance s’appuyant fermement sur la filière forestière. Cette stratégie sera aussi teintée d’une des grandes qualités intrinsèques de la filière, soit sa contribution exceptionnelle à l’économie verte. Fort des résultats d’une étude que nous avons commandée, nous entamerons une tournée des régions du Québec. Les résultats de notre étude laissent entendre qu’un potentiel de 16 300 emplois directs pourrait être atteint au Québec d’ici 2030 si nous maximisons notre filière forestière.
Une excellente lettre de mon chef Yves-François Blanchet, et de mon collègue Mario Simard, sur notre potentiel forestier à lire
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