L’industrie aérospatiale est un secteur stratégique et un pilier du nationalisme économique.Le Québec peut être fier d’avoir réussi à se tailler une place de choix dans ce marché mondial, grâce à son écosystème unique et diversifié
L’aérospatiale au Québec, c’est :
- Plus de 200 entreprises
- 42 000 emplois
- Des ventes totalisant plus de 15 milliards $
- 80% de notre production est exportée
- Plus de 70% de la R&D canadienne dans le domaine
À cette fierté succèdent de grandes inquiétudes…
- Les avions sont au sol
- Des commandes ont été annulées
- L’aérospatiale a été très touchée sur le marché boursier canadien
- Les revenus tombent
- Des travailleurs sont mis à pied
Le mois dernier, l’Institut du Québec dénonçait la NÉGLIGENCE TOTALE d’Ottawa envers notre industrie.Deux de leurs récentes analyses mettent notamment clairement en lumière le fait que cette industrie est stratégique, et qu’elle devrait être reconnue ainsi par Ottawa. Non pas à cause de ses emplois (bien qu’elle compte pour plus de la moitié du secteur d’un océan à l’autre), mais grâce à ces investissements majeurs en R&D, son degré d’innovation et sa contribution au commerce extérieur. Notre industrie peut non seulement être définie comme stratégique, mais doit même être considérée comme un champion national.
Ottawa doit supporter davantage cette industrie, comme il l’a fait dans le cadre de la stratégie des super-grappes, afin que nous puissions continuer de nous démarquer à travers le monde.
En tant que porte-parole sur ces dossiers pour le Bloc, et membre du caucus multipartite aérospatial, nos fleurons québécois peuvent compter sur mon soutien.
Nous avons besoin d’une politique d’envergure et durable. Rapidement.