Notre lait, une richesse collective! 
Chers concitoyennes et concitoyens de Saint-Hyacinthe—Bagot, nous sommes en juillet, et il fait chaud ! 
Rien de mieux qu’une bonne crème glacée 
pour affronter la canicule… Mais il faudra bien la choisir. Je m’explique.
pour affronter la canicule… Mais il faudra bien la choisir. Je m’explique.Je vous invite à repérer les produits laitiers (lait, crème glacée, fromage, beurre, crème, yogourt, babeurre) affichant le logo de la vache bleue assorti de l’inscription : Les Producteurs laitiers du Canada. Lait de qualité.
L’ensemble des citoyennes et citoyens de ma circonscription recevront une lettre les invitant à repérer et choisir ces produits quand viendra le temps pour vous de faire vos emplettes.
Le logo de la vache bleue certifie que la totalité des ingrédients laitiers sont d’origine canadienne. J’aurais préféré vous inviter à surveiller une certification exclusivement québécoise, mais celle-ci n’existe malheureusement pas. L’importance de l’agriculture laitière québécoise au sein du marché canadien est cependant telle qu’on peut sans trop se tromper estimer qu’on la soutient en surveillant attentivement la vache bleue.
Pour ce qui est du cas précis des fromages, une liste des produits québécois est disponible à cette adresse :
Le mois de juillet, c’est aussi l’entrée en vigueur de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACÉUM), que j’ai pu étudier de fond en comble en tant que vice-président du Comité permanent sur le commerce international de la Chambre des communes. L’AÉCUM représente des pertes réelles pour notre secteur laitier. 
Outre les solutions politiques (comme le projet de loi interdisant toute brèche future dans la gestion de l’offre déposé par le Bloc québécois) et l’envoi de compensations à l’industrie, les consommatrices et consommateurs peuvent, par l’achat local, aider considérablement ce secteur essentiel pour nous tous et toutes.
Pourquoi soutenir notre lait ?
En premier lieu, parce que c’est le nôtre, qu’il est source de fierté et représente même un marqueur de notre identité.
En second lieu, parce qu’il est de très grande qualité.
Nos productrices et producteurs ont à cœur la mise en place de normes strictes, comme en témoigne le programme proAction, issu de leur initiative.
Notons aussi que l’utilisation d’hormones est interdite au Canada. Les Producteurs de lait du Québec ont été les premiers à réclamer cette interdiction.
À cela s’ajoutent des retombées économiques hautement bénéfiques :
Les fermes québécoises sont familiales et dynamisent le territoire agricole ainsi que les villages de toutes nos régions.
Notre industrie est créatrice de 83 000 emplois.
Elle rapporte annuellement 1,3 milliards de dollars à l’État, servant à financer nos programmes et nos services sociaux.
Sur le plan écologique, notre industrie laitière est admirable, étant l’une de celles qui consomment le moins d’eau et qui émettent le moins de carbone au monde, pendant le processus de production.
Nos productrices et producteurs financent d’ailleurs des projets de recherche afin d’en arriver à réduire davantage l’utilisation de l’eau.
De plus, depuis 1990, les émissions de gaz à effet de serre des fermes laitières de chez nous n’ont cessé de diminuer.
Les fermes laitières québécoises sont à la fine pointe des pratiques écoresponsables en ce qui concerne la protection des sols, la protection des cours d’eau, la gestion et l’entreposage du fumier, la diminution du méthane, l’optimisation du transport, et la gestion des produits chimiques.
Pour en savoir plus :
Vous l’aurez compris : sur tous les plans, acheter nos produits laitiers, c’est faire œuvre utile pour nous tous, collectivement. 
Maintenant, régalez-vous ! 
