Le Canada a depuis un certain temps des discussions avec les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) en vue d’en arriver à un accord commercial.
Cet accord n’est nullement une urgence pour le Québec et laisse craindre de nombreux dangers…
Pour le climat, alors que l’Amazonie, le poumon de la planète, subit de très graves incendies et que le président brésilien Jair Bolsonaro démantèle les politiques environnementales.
Pour Les Éleveurs de volailles du Québec, qui auraient à faire face à un géant aux coûts de production ridiculement bas.
Ottawa a toujours exigé des parlementaires que nous lui signions un chèque en blanc dans ses négociations secrètes d’accords de libre-échange.
Alors qu’Ottawa n’a jamais été à la hauteur sur l’enjeu du climat et sur celui de la promotion de notre modèle agricole, le Bloc Québécois n’est pas porté à lui accorder une confiance aveugle.
Négocier avec Bolsonaro ? Les conditions du Bloc Québécois sont claires:
Des négociations transparentes
L’exclusion totale des secteurs sous gestion de l’offre de la table des discussions
Une explication claire de la part d’Ottawa sur la façon dont il compte s’assurer qu’un accord de libre-échange n’accentuera pas la déforestation.
J’ai fait paraître un texte sur ce sujet, dans Le Journal de Montréal et Le Journal de Québec:
? https://www.journaldemontreal.com/2021/01/21/le-quebec-avant-bolsonaro?
Vous y trouverez également mon entrevue avec Pierre Nantel sur les ondes de QUB Radio.
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