Le théâtre de l’absurde

Nous étudions depuis quelques semaines l’Accord Canada-Royaume-Uni sans en connaître le contenu, sans en avoir le texte.

Nous aurons, selon toute vraisemblance, le texte de l’entente d’ici 2-3 semaines… au moment où le Parlement cessera de siéger!

L’accord doit être ratifié avant le 31 décembre. On va bien entendu nous demander de l’accepter sans poser de questions à cause du délai qui nous est imposé.

Devrons-nous le voter par Zoom le soir de Noël entre deux bouchées de dinde?

Nous n’aurons jamais le temps de faire notre travail d’analyse adéquatement.

Le diable est très souvent dans les détails dans les ententes de libre-échange.

C’est un manque total de respect pour le travail des parlementaires, et un mépris flagrant de la transparence qui devrait s’imposer dans ce type de processus.

Cet accord est transitoire… mais sans date d’expiration ! Il pourrait donc longtemps être en vigueur.

Pour le Bloc Québécois, il est tout simplement hors de question de se prononcer sur un texte sans l’avoir lu.

C’est clair, net et précis.

À lire, dans La Presse et La Voix de l’Est.