Je tiens à exprimer ma sincère solidarité aux 1600 travailleuses et travailleurs mis à pied par Bombardier au cours des derniers jours.
Parmi les postes éliminés, on en compte 700 à Montréal, pour plusieurs liés au jet d’affaires Global, dont la finition intérieure est réalisée en région montréalaise. Cette regrettable perte s’ajoute à la suppression de 2500 emplois, en majeure partie au Québec, effectuée par Bombardier à l’été 2020.
Plusieurs générations se sont démenées pour bâtir ce qui risque de s’envoler en quelques mois. Ce secteur, hautement stratégique pour l’économie québécoise, traverse une crise qui a débuté avant les perturbations liées à la COVID.
Il faut une véritable politique de l’aérospatiale.
Le laxisme d’Ottawa est d’ailleurs pointé du doigt par AIMTA Syndicat des Machinistes SL712 / IAMAW Machinists Union LL712 et le syndicat Unifor Canada
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Une aide financière est urgente et nécessaire, tous en conviennent, sauf le gouvernement. Mais elle ne saurait toutefois se substituer à une stratégie globale, audacieuse et concrète, et j’interpelle une fois de plus le premier ministre afin qu’il agisse pour sauver nos fleurons.
Le Canada fait piètre figure quand on le compare aux autres grands pays du G7, qui ont mis en place des mesures pour contrer les impacts de la crise et relancer leurs industries stratégiques.
Le communiqué du Bloc Québécois