Saint-Hyacinthe–Bagot, le 5 mai 2020 – Le député de Saint-Hyacinthe—Bagot, Simon-Pierre Savard-Tremblay, invite les citoyens à se joindre à un mouvement en ligne afin d’exiger que le gouvernement refuse l’aide financière pour la COVID-19 aux entreprises qui profitent indument des paradis fiscaux. Il sera possible de faire entendre sa voix en utilisant le mot-clic #IciPasAuParadis sur les réseaux sociaux, du vendredi 8 mai à compter de 15h30 jusqu’au dimanche soir. N’hésitez pas à faire preuve de créativité en créant vos propres photos et images! Des images et des gazouillis prêts à partager seront également préparés et diffusés par le député, via l’événement Facebook qui sera mis en ligne le mercredi 6 mai. «M. Trudeau nous avait donné l’impression d’avoir retrouvé sa colonne vertébrale, mais a depuis fait marche arrière, et refuse obstinément de serrer la vis aux banques et aux entreprises qui font de l’argent au Canada et paient leur peu d’impôts à l’étranger, s’insurge M. Savard-Tremblay. Les entreprises qui abusent du système ne devraient pas être aidées par l’État qu’elles volent. Chaque année, ce sont plus de 15 milliards qui sont dérobés au trésor public par l’évitement fiscal des entreprises.»
Le phénomène va en s’accentuant, alors que les entreprises canadiennes ont déclaré en 2018 détenir plus de 350 milliards d’actifs dans les 12 paradis fiscaux les plus populaires, une augmentation de près de 10% par rapport à l’année précédente.«Pendant que les citoyens et bon nombre d’entreprises payaient leurs impôts et contribuaient au bien commun, des multinationales allégeaient leur fardeau fiscal avec la complicité des banques, déplore M. Savard-Tremblay. Les six grandes institutions bancaires canadiennes, dont les bénéfices ont grimpé de 9,3 milliards en 2000 à un indécent 42.3 milliards en 2017, ont admis ces violations à l’esprit de la loi, et en profite eux-mêmes allègrement en faisant des affaires d’or dans les Caraïbes.»
Afin de faire face aux impacts de la crise actuelle, il est donc essentiel de mieux équilibrer la part fiscale qui incombe aux entreprises et particuliers. Un premier pas symbolique serait de refuser le soutien de la communauté aux entreprises qui ne font pas leur juste part.« Alors que le gouvernement en train de creuser un déficit record de 250 milliards, il est hors de question de regarder notre argent aller dans les paradis fiscaux au lieu d’aider les services publics, lance le député. On n’a qu’à penser à notre réseau de la santé, sous-financé au Québec à la suite des réductions des transferts fédéraux qui sont passés de 50% des dépenses en santé des provinces à 22% aujourd’hui. Avec un peu de volonté politique, il serait possible de rapidement récupérer une part des impôts impayés par certaines compagnies vautour pour financer une hausse de ces transferts. »
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