Saint-Hyacinthe–Bagot, le 10 juillet 2020 – Le député de Saint-Hyacinthe—Bagot Simon-Pierre Savard-Tremblay, lance un appel à l’achat de produits laitiers d’ici, suite à la mise en oeuvre de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACÉUM).

Plusieurs représentants du milieu étaient présents :
Messieurs Yvon Boucher, François Boulais, respectivement président et premier vice-président des Producteurs de lait de Montérégie-Est, M. François Cournoyer, Vincent Rainville, Martin Rainville, tous trois administrateurs des Producteurs de lait de Montérégie-Est, ainsi que des représentants des trois syndicats locaux qui touchent la circonscription, soient : M. Charles Graveline, du Syndicat UPA Maskoutains Nord-Est, administrateur des Producteurs de lait de Montérégie-Est et l’hôte de notre rencontre, Mme Louise Savoie, VP du Syndicat UPA Vallée Maskoutaine, M. Pierre Thibault, du Syndicat UPA Rivière-Noire et administrateur des Producteurs de lait de Montérégie-Est ainsi que Mme France Beaucage, agricultrice.
Ils joignent leurs voix à celle de l’élu pour une campagne d’incitation à l’achat de produits laitiers d’ici.

« L’(ACÉUM), entré en vigueur le 1er juillet, représente des pertes réelles pour les productrices et producteurs ainsi que les transformatrices et transformateurs, oeuvrant dans le secteur laitier. Les produits laitiers américains prendront une place accrue sur nos étagères, car l’accord leur concède 3,9 pour cent des parts de marché. » souligne le député de Saint-Hyacinthe—Bagot et vice-président du Comité permanent international à la Chambre des Communes du Commerce, M. Simon-Pierre Savard-Tremblay.

Yvon Boucher, président des Producteurs de lait de la Montérégie-Est, explique qu’alors que le Canada a actuellement un surplus de 60 à 80 000 tonnes de SNG/an, les nouvelles normes adoptées entraîneront une réduction pouvant aller jusqu’à 50 pour cent des exportations du secteur laitier canadien, selon le plafond par année, alors que l’industrie s’efforce de s’adapter au contexte de la COVID-19.

« La perte des marchés concédés dans l’ACEUM est de l’ordre de 330 millions de dollars par année, à perpétuité. » signale le président du syndicat des producteurs de lait de la région.
L’ACÉUM a déjà occasionné des pertes de 100M$ pour le secteur au pays. « L’agriculture est un moteur important de notre économie locale et notre souveraineté alimentaire demeure un défi colossal » ajoute le député.

Source de fierté
Toutefois, les membres présents nous rappellent qu’en se procurant des produits laitiers affichant le logo de la vache bleue assorti de l’inscription « Les Producteurs laitiers du Canada. Lait de qualité », il est possible de soutenir cette industrie cruciale pour le Québec, où est produit 40 pour cent du volume canadien de lait, et qui emploie 83 000 personnes et rapporte 1,3 milliards en revenus à l’État.

« Outre l’achat à la ferme, j’invite également les consommateurs à garnir leur panier d’épicerie de produits alimentaires d’ici. Plusieurs logos nous permettent de les reconnaître. Pour tous les produits laitiers transformés (yogourt, fromage, etc.) le logo arborant la petite vache bleue est une valeur sûre : il nous assure que le lait utilisé pour leur confection vient d’ici et donc qu’il respecte les plus hauts standards en matière de normes sociales, environnementales et de bien-être animal.» martèle M. Boucher.

En achetant des produits laitiers produits au Québec, le consommateur s’assure d’obtenir un produit de très grande qualité, encadré par des normes strictes. Les fermes laitières québécoises sont également à la fine pointe des pratiques écoresponsables en ce qui concerne la protection des sols, la protection des cours d’eau, la gestion et l’entreposage du fumier, la diminution du méthane, l’optimisation du transport, et la gestion des produits chimiques.

« L’utilisation d’hormones est interdite au Canada, une interdiction que Les Producteurs de lait du Québec ont été les premiers à réclamer. Sans compter que sur le plan écologique, notre industrie laitière est admirable, étant l’une de celles qui consomment le moins d’eau et qui émettent le moins de carbone au monde pendant le processus de production, et que, depuis 1990, les émissions de gaz à effet de serre des fermes laitières de chez nous n’ont cessé de diminuer. » conclue M. Savard-Tremblay.

Pour toutes ces raisons, tous les citoyens de la circonscription recevront prochainement une lettre du député les encourageant à rechercher le logo de la vache bleue lors de leurs emplettes.
L’élu promet également de continuer les pressions pour que les producteurs laitiers obtiennent les compensations promises par Ottawa, qui n’ont toujours pas été chiffrées, suite à cette nouvelle brèche dans la gestion de l’offre. Rappelons que le second versement des indemnités promises dans la foulée de la ratification de l’Accord économique et commercial global avec l’Europe et de l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste avec l’Asie, se fait toujours attendre.