Saint-Hyacinthe—Bagot, le 22 février 2022 – Le député de Saint-Hyacinthe—Bagot, Simon-Pierre Savard-Tremblay, se réjouit de la création de 21 logements sociaux et abordables sur la rue Saint-Antoine, à Saint-Hyacinthe annoncée aujourd’hui. Les unités, destinées à des clientèles ayant des besoins particuliers en habitation, seront construites d’ici la fin de l’année 2022, grâce à un investissement de 4,8 millions de dollars dans le cadre de la Seconde Entente Canada-Québec concernant l’Initiative pour la création rapide de logements.
Alors que la région est toujours aux prises avec une crise du logement et un des taux d’inoccupation les plus bas au Québec, le dernier Rapport sur le marché locatif de la Société canadienne d’hypothèques et de logement indique qu’une explosion du prix des loyers s’y fait également fortement ressentir. « La hausse moyenne des loyers à Saint-Hyacinthe est de 8,1 pour cent, ce qui lui accorde une peu envieuse cinquième place au palmarès des municipalités québécoises les plus touchées par cette flambée, affirme l’élu. L’annonce d’aujourd’hui est donc très réjouissante, puisque les besoins sont criants. »
Il s’agit un deuxième projet immobilier de 21 logements abordables au centre-ville maskoutain annoncé dans le cadre du programme. « Le projet prévoit la réfection complète d’un bâtiment désaffecté et insalubre situé dans le quadrilatère patrimonial du marché public. Il permettra de satisfaire autant les besoins des résidents que ceux des commerçants. Voilà une application concrète des principes du développement durable! », a mentionné David Bousquet, président des Habitations Maska, promoteur du projet.
M. Savard-Tremblay continuera de militer pour davantage d’investissements en logement social et abordable; le Bloc québécois propose que ce réinvestissement atteigne jusqu’à 1 pour cent des revenus annuels fédéraux, pour financement constant plutôt que par le biais d’enveloppes ponctuelles et vite envolées. « Il serait également judicieux de rediriger ces sommes vers des organismes à but non lucratif et des coopératives plutôt que des promoteurs privés », ajoute-t-il, avant de souligner que, une fois de plus, le Québec se voit privé de sa part au prorata de sa population dans le cadre d’un programme pancanadiens. « Nous sommes pénalisés parce que nous gérons mieux nos problématiques d’itinérance et d’accès au logement, car nos programmes ciblés, dont la subvention au loyer et Accès Logis, viennent corriger les lacunes de l’approche fédérale », explique-t-il.