Pour un Québec bleu et vert

À l’occasion du Jour de la Terre, Simon-Pierre Savard-Tremblay, candidat du Bloc Québécois a présenté des mesures illustrant l’engagement ferme du parti dans la lutte aux changements climatiques, reléguée à tort au second plan durant cette élection.

« Le Bloc Québécois est le seul parti à mettre la lutte aux changements climatiques au coeur de ses propositions. Libéraux de Conservateurs promettent de couper la tarification du carbone, d’imposer des pipelines et de réduire les évaluations environnementales, a-t-il lancé. Je me désole de cette instrumentalisation du potentiel conflit économique, qui ne sera qu’un souvenir lorsque ces potentiels pipelines seraient en place. Ce que l’on voit en vérité est une abdication de leurs responsabilités envers les futures génération et un virage vers un État pétrolier.»

M. Savard-Tremblay s’engage à ce qu’un projet de loi soit déposé pour empêcher tout recul dans les lois et règlements du fédéral en matière de lutte aux changements climatiques. Le Bloc Québécois instaurera également un « test climat »,  qui obligera chaque décision devront être analaysée selon leur impact environnemental.
Le parti propose également la fin de toutes subventions aux pétrolières et aux gazières,  « Il faut savoir que 97 pour cent des réserves du Canada sont issues des sables bitumineux, la source la plus polluante, explique le candidat sortant. Le gouvernement libéral prévoit 83 milliards $ en subventions aux pétrolières d’ici 2035, et elles n’ont certainelement pas besoin de cadeaux, elles qui obtenu des profits record de près de 40 milliards sur trois ans de 2020 à 2022, en contexte où les prix augmentent., Selon lui, il est nécessaire de taxer ces profits, et utiliser ces fonds pour financer les énergies propres, et progressivement mettre fin au financement public aux énergies fossiles et investir ces sommes dans la transition énergétique.
Voici quelques autres propositions environnementales:
  • Protéger les maisons en exigeant d’Ottawa un programme de réassurance pour que chacun puisse avoir, à prix raisonnable, une assurance face aux catastrophes naturelles récurrentes
  • Souveraineté environnementale : les lois du Québec et règlements sur l’aménagement du territoire doivent avoir préséance sur les lois fédérales. La lutte à l’érosion des berges mérite un financement accru
  • Plafonnement des émissions de GES du secteur canadian du pétrole
  • Définition des énergies renouvelables comme uniques énergies propres
  • Interdiction des exportations canadiennes de charbon thermique
  • Transfert des pouvoirs fédéraux en matière de navigation en eau douce au Québec afin d’assurer un contrôle par le Québec et les municipalités de l’impact des bateaux
  • Réinvestissement immédiat dans le Fonds d’atténuation et d’adaptation en matière de catastrophes
  • Promotion du tourisme durable
  • Fin immédiate de l’exploration pétrolière extracôtière et dans toutes les formes d’aires marines protégées
  • Refus du projet de dépotoir nucléaire de Chalk River

Du côté local:

  • conclusions de nos démarches afin de contrer l’érosion des berges sur la Rivière Yamaska et la Rivière Noire par un nouveau règlement d’encadrement du surf sur sillage, et augmentation du financement pour la lutte à l’érosion des berges
  • campagne entièrement carboneutre et compensation des émissions de GES et du papier utilisé par une plantation équivalente d’arbres, toujours en collaboration avec l’entreprise maskoutaine Arbres.eco.

« Le Québec est vert. Vert et bleu, depuis la naissance de notre peuple au long du fleuve Saint-Laurent, puis de ses affluents, jusqu’à son émancipation, symbolisée par la nationalisation de l’hydroélectricité, conclût le candidat. Il n’en tient qu’à chacun et chacune d’entre nous de dire que nous n’abandonnons ni nos priorités, ni notre souveraineté. »

Pour visionner notre capsule: https://fb.watch/z8V_9DltQ9/