Trudeau mettait de la pression pour déstabiliser l’économie du Québec

Quand l’équipe de René Lévesque a pris le pouvoir en 1976, les oiseaux de malheur prédisaient une catastrophe économique : fuite de sièges sociaux, fermetures d’usines, effondrement des investissements, rupture avec les partenaires commerciaux, etc.

Il n’en fut rien. Le nouveau gouvernement, qui comptait dans ses rangs les têtes les plus compétentes en économie, a plutôt su tirer son épingle du jeu et moderniser le Québec en contexte de ralentissement économique.

Cependant, Ottawa s’était livré à une commande politique auprès de Paul Desmarais et d’autres hommes d’affaires influents…

« Un document autrefois secret du Département d’État américain suggère que l’ancien premier ministre Pierre Elliott Trudeau aurait demandé en 1976 à l’un des plus grands chefs d’entreprise du Québec de « rendre les choses aussi difficiles que possible » pour le gouvernement nouvellement élu du Parti québécois et de transférer discrètement des emplois hors de la province. »

« Le président de Power Corporation Paul Desmarais, qui est le principal allié de M. Trudeau dans le milieu des affaires et le plus important homme d’affaires du Canada français, me dit que M. Trudeau suggère de « rendre les choses aussi difficiles que possible » pour le Québec, écrit l’ambassadeur. M. Desmarais, dont les entreprises emploient 48 000 personnes au Québec, pense que M. Trudeau veut qu’il laisse intactes les structures organisationnelles de son entreprise dans la province, tout en transférant dans le reste du Canada autant d’opérations et d’investissements que possible. L’idée serait de faire passer le taux de chômage provincial de 10 % à 15 % ou même à 20 % l’année suivante. »

Cette nouvelle est explosive.
Mais elle n’est pas surprenante.

On sait que l’État canadian ne lésinera jamais sur les moyens pour se positionner comme le seul État légitime et rappeler au Québec qu’il n’est qu’un comptoir provincial.

Il y a peut-être un coût économique à l’indépendance, mais celui-ci est infiniment moins grand que celui de la dépendance.

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