Vaccins: Un manque de transparence et de vision déplorable 





Quelle occasion manquée de développer et produire localement de possibles vaccins contre la COVID. Au Québec, nous avons l’expertise pour le faire. 

Nous réclamons depuis longtemps, en vain, que les contrats avec les multinationales pharmaceutiques soient rendus publics. Au Comité permanent du Commerce international, nous n’avons pu avoir réponses à de simples questions. C’était déjà fâchant de constater ce manque de transparence flagrant. 





Mais voilà que l’on apprend qu’Ottawa a écarté l’expertise et la recherche québécoises de la solution vaccinale, refusant d’octroyer deux millions de dollars en début de pandémie afin de lancer les essais cliniques du candidat vaccin du chercheur Gary Kobinger, de l’Université Laval, qui a dirigé le développement en un an du vaccin contre le virus de l’Ebola. Son équipe avait mis au point un prototype efficace contre la COVID, sur les animaux. Mais Ottawa lui aurait refusé 2 millions $ pour des essais cliniques sur les humains.
Pour expliquer cette absurdité, Justin Trudeau s’est réfugié derrière une recommandation du Groupe de travail sur les vaccins contre la COVID 19, sans offrir de détail. Ces délibérations ne sont pas publiques non plus. Le Bloc Québécois exige le procès verbal de ces échanges.
J’ai bien peur que ce soit plutôt par manque de vision que le Canada soit le seul pays du G7 incapable de produire des vaccins :




à Montréal, maintenant alourdi de graves retards;

Et le texte qui suit, très inquiétant, justifie encore davantage nos pressions pour qu’Ottawa publie tous les contrats, sans caviardages, de même que les procès-verbaux du comité d’experts derrière lequel il se cache avec ses petits secrets: 
