J’ai eu ce matin une rencontre fort enrichissante avec l’ambassadrice de Cuba à Ottawa, madame Josefina Vidal.
J’ai notamment appris que le premier bureau commercial cubain ouvert au Canada dans les années 1960 était à Montréal, et que son responsable d’alors est aujourd’hui vice-premier ministre de Cuba.
Madame l’ambassadrice m’a également expliqué que Air Transat avait joué un très grand rôle dans les liens entre le Québec et Cuba.
L’embargo américain remonte à 1962. Il n’aura finalement jamais mené à un changement de régime, contrairement à ce qui était avancé. Il aura plutôt eu des conséquences économiques, sociales et humaines très grandes, ayant gardé le peuple cubain dans une situation précaire pendant tout ce temps.
En 1996, le congrès américain a aussi statué (par la loi Helms-Burton) que toutes les entreprises du monde devaient s’y plier.
Il y a quelques semaines, j’ai déposé une motion pour réitérer le fait que les entreprises québécoises et canadiennes étaient libres de commercer et que les embargos américains ne s’appliquaient pas à elles.
L’unanimité n’est malheureusement pas venue et la motion n’a pas pu être adoptée.