Hier matin, j’ai eu le privilège d’assister à un événement unique en son genre dans la Municipalité Saint-Barnabé-Sud. Il s’agissait d’une expérience scientifique qui a pour but d’améliorer le travail d’exécution des pompiers mais surtout d’amoindrir l’exposition au dioxyde de carbone qui peut devenir source de cancer pour ces derniers.
Cette mise à feu est le fruit de la collaboration de la Régie intermunicipale de protection incendie du nord des Maskoutains (Municipalité de Saint-Hugues et Municipalité de Saint-Barnabé-Sud), le Service de sécurité et incendie de Laval et l’Institut de Protection contre les Incendies du Québec.
Si les données s’avèrent concluantes, en plus d’améliorer le travail et la qualité de vie de ces travailleurs essentiels, nous y gagnerons aussi sur le plan environnemental! En effet, puisque ce produit encapsuleur aura pour effet de diminuer la consommation d’eau de moitié lors d’incendie. Un véritable avantage pour nos pompiers en milieux ruraux qui doivent se contenter de l’eau contenue dans leur citerne, faute d’accès à un système d’aqueduc.
Pour plus d’informations sur le sujet, je vous suggère fortement de regarder le reportage de TVA Nouvelles qui était sur les lieux.
La Journée internationale des pompiers a eu lieu tout récemment (le 4 mai) et je crois sincèrement que cette expérience tombe à point. Notre région a eu plus que sa juste part au chapitre des incendies. Il est soulageant de penser que des recherches sont en cours pour bonifier les méthodes et protéger la santé.
Je partage mes félicitations et remerciements à l’ensemble des organisateurs et des participants derrière cet événement qui, je l’espère, représente un véritable tournant.
