Saint-Hyacinthe–Bagot, le 2 mars 2020 – Le député Simon-Pierre Savard-Tremblay se réjouit de l’entente survenue entre le Bloc Québécois et le gouvernement Trudeau afin d’assurer une protection accrue de l’aluminium dans le cadre de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACÉUM).

« L’entente conclue permettra la mise en place d’un système de surveillance des importations d’aluminium, ce qui devrait empêcher les risques de dumping par la Chine. Le Bloc Québécois a su offrir des solutions qui répondent aux besoins de nos gens. Je pense que nous avons fait notre travail et c’est le Québec qui en sort gagnant », affirme M. Savard-Tremblay.

Le Bloc Québécois avait voté contre la ratification de l’accord de libre-échange, jugeant que l’aluminium québécois avait été sacrifié par les négociateurs canadiens au profit de l’acier ontarien. Le Québec produit 90% de l’aluminium au Canada et est le principal producteur en Amérique du Nord. Pourtant, le gouvernement libéral n’avait pas jugé nécessaire de protéger l’aluminium comme il l’avait fait pour l’acier. Avec l’intervention du Bloc Québécois, le gouvernement Trudeau se voit obligé, advenant l’augmentation, le contournement ou l’évasion des droits sur les importations d’aluminium en mer, de travailler avec le Mexique et les États-Unis pour modifier l’accord afin d’y inclure une exigence « fondu et coulé » pour l’aluminium, comme en bénéficie l’acier. Le Bloc Québécois a également déposé un projet de loi afin de protéger la gestion de l’offre au Québec advenant de futures négociations commerciales, et exige une compensation rapide aux producteurs suivant l’entrée en vigueur du nouvel accord commercial.

« Grâce à ce projet de loi, le gouvernement fédéral ne pourra prendre d’engagements, par traités ou par ententes en matière de commerce international, qui aurait pour effet malheureux d’affaiblir la gestion de l’offre du Québec. Nos agriculteurs et nos producteurs auront enfin droit à la protection qu’ils méritent, afin de faire face aux politiques de libre-échange ayant cours dans le monde. Nous en sommes très fiers », explique M. Savard-Tremblay.Rappelons que les trois derniers accords commerciaux que le Canada a signés (l’AECG avec l’Europe, le PTPGP avec la zone du pacifique et l’ACEUM concernant l’Amérique du Nord) avaient tous des brèches dans la gestion de l’offre. Pour ce qui est des deux derniers traités, le fédéral avait promis de ne faire aucune concession, mais le gouvernement a renié sa parole. Cette loi aura donc pour effet de modifier la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement.

– 30 –